Thibault Douville et Amandine Cayol, enseignants-chercheurs à l’université de Caen Normandie, explorent les enjeux juridiques de l’intelligence artificielle.
Le nouveau numéro du journal de la recherche Prisme, édité par l’université de Caen Normandie, paraît à l’occasion des Assises nationales de l’intelligence artificielle et de la Fête de la science 2025. Intitulé « Intelligence(s) », ce 19ᵉ opus met en lumière la diversité des regards portés sur l’IA, du droit à la santé en passant par la robotique ou la linguistique.
Parmi les contributions phares de cette édition, deux enseignants-chercheurs du laboratoire ICREJ partagent leur expertise : Thibault Douville et Amandine Cayol, professeurs de droit privé à l’université de Caen Normandie.
Comprendre et encadrer l’IA
Spécialiste du droit du numérique, Thibault Douville décrypte dans Prisme #19 la nouvelle régulation européenne de l’intelligence artificielle, l’AI Act, qui vise à encadrer le développement et l’usage de ces technologies dans l’Union européenne. Il souligne les défis posés par la rapidité des innovations et l’importance de former des juristes capables d’accompagner ces transformations, pour garantir une IA responsable et digne de confiance.
Le droit, une science vivante
Ambassadrice de la Fête de la science 2025 en Normandie, Amandine Cayol invite le grand public à découvrir le droit comme une discipline « vivante, ancrée dans le réel ». Dans son entretien, elle rappelle combien les avancées scientifiques et technologiques interrogent les fondements du droit, notamment autour de la notion de personne et des questions éthiques soulevées par l’intelligence artificielle.
Elle met aussi en avant l’importance du dialogue entre juristes et scientifiques, qu’elle incarne à travers des projets interdisciplinaires et des actions de médiation comme le procès fictif présenté lors de la Fête de la science.
