Soutenance d’HDR d’Amandine CAYOL

  • Dernière modification de la publication :8 septembre 2025
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Le 20 décembre 2024, Amandine Cayol a été habilitée à diriger des recherches par un jury composé des professeurs Thierry Revet (université Paris 1 – Panthéon Sorbonne), Christophe Quézel-Ambrunaz (université Savoie Mont Blanc), Thibault Douville (université Caen Normandie), Stéphanie Porchy-Simon (université Jean Moulin Lyon 3), David Noguéro (université Paris Cité), Laurence Mauger-Vielpeau, (université Caen Normandie) et Gilles Raoul-Cormeil (université Caen Normandie).

de gauche à droite : Thibault Douville, Thierry Revet, Stéphanie Porchy-Simon (à distance), Christophe Quézel-Ambrunaz (à distance), David Noguéro (à distance), Amandine Cayol, Laurence Mauger-Vielpeau et Gilles Raoul-Cormeil

Mêlant de manière originale droit des biens et droit des personnes, mais aussi droit des contrats, de la responsabilité civile, des assurances, de la bioéthique et du numérique en santé, ses recherches s’inscrivent dans la continuité de la théorie dite « moderne » du droit de propriété, laquelle permet d’envisager un rapport de propriété entre la personne physique et son corps, y compris, dans un contexte de dataisation de ce dernier, son corps numérique. Ce rapport de maîtrise de la personne sur son corps est manifeste en droit de la santé, où le consentement présente un caractère essentiel et où l’autonomisation du patient est croissante. L’évolution du rôle de la médecine du thérapeutique vers le mélioratif et le développement d’un mouvement de définition de soi accroissent encore cette maîtrise. Chose juridique, le corps humain est en même temps conçu comme une personne humaine, le principe de dignité lui étant applicable. Ceci permet de poser des limites à son utilisation et fonde la primauté de la réparation du dommage corporel, avec l’émergence de règles spécifiques en droit de la responsabilité civile et le recours croissant à la mutualisation (assurance) et à la socialisation (fonds d’indemnisation) des risques.